L’année 2012 ne s’annonce pas très favorable pour le secteur de l’automobile, estime Carlos Tavarez, numéro deux de Renault, prédisant par la même occasion des heures difficiles pour les voitures électriques.
Automobile : le secteur inquiet
Carlos Tavarez, directeur général de Renault redoute une année 2012 assez difficile pour le secteur automobile. En effet, le numéro deux de Renault, un des principaux constructeurs automobiles français, a fait part de ses inquiétudes lors de l’inauguration d’une piste d’essai pour voitures électriques situées à Boulogne-Billancourt. Pour Carlos Tavarez, le contexte économique actuel laisse présager une contraction générale de la consommation qui touchera tout le secteur automobile, tout véhicule confondu, thermique comme électrique.
Même si cette année 2012 n’est pas celle de l’arrivée massive des véhicules électriques sur le marché français, le constructeur français a cependant tenu à rassurer quant à la poursuite de ses recherches et de ses productions concernant les voitures non polluantes, hybrides et électriques.
Des ventes moroses pour 2012
Confirmant les déclarations du directeur général adjoint de la firme française, le journal Les Echos ajoute que la crise financière et économique actuelle rend les Français de plus en plus réticents à tout nouvel investissement. Ainsi, l’acquisition d’une nouvelle voiture ne se fera pas systématiquement malgré les 5 000 euros de bonus promis pour l’achat de tout véhicule électrique. La confiance des consommateurs serait au plus bas pour la nouvelle année 2012 rendant difficile un déploiement programmé des voitures électriques malgré les diverses mesures incitait vers de la part des gouvernements et des constructeurs automobiles.
Carlos Tavarez estime que le prix de l’essence relativement bas à l’heure actuelle reste un effet passager de la crise. Le phénomène tendra bientôt à disparaître. Le prix du carburant augmentera de nouveau, rendant les véhicules électriques de nouveau attrayants aux yeux des consommateurs.
Le coût ne sera plus un problème lorsque les véhicules électriques seront produits en grande série et que le prix du pétrole aura doublé, surtout si l’on considère les économies réalisées sur les frais d’entretien et sur la dépense énergétique au kilomètre. Le vrai problème, c’est l’autonomie. Avec les nouvelles batteries qui seront mises sur le marché dans quelques années, les conducteurs n’auront plus la hantise de la panne, la durée et la fréquence des recharges seront fortement réduites, sans parler des nombreux autres avantages de ce type de locomotion.
Il est évident qu’avec les efforts qu’ont fait les consommateurs pour renouveler leur véhicule en 2010-2011. Il allait y avoir une stagnation des ventes. On ne change pas de véhicule tous les deux-trois ans.