Actuellement, de plus en plus de constructeurs automobiles et d’énergéticiens se lancent dans diverses expérimentations pour tester le « vehicle to grid » ou V2G autrement dit, ce que peuvent apporter les véhicules électriques au réseau d’électricité.
Les véhicules électriques : de problèmes potentiels à alternatives intéressantes
Si autrefois, les véhicules électriques étaient perçus comme pouvant être un problème potentiel pour le réseau électrique, notamment à cause de leur recharge qui nécessite des appels de puissance assez significatifs, la donne a aujourd’hui changé. En effet, grâce au « smart charging » qui est un dispositif d’optimisation de la recharge des véhicules électriques, ces derniers s’imposent désormais comme des outils pouvant venir au secours du réseau électrique lors des pics de consommation. Les batteries de ces véhicules peuvent donc aujourd’hui être considérées comme des alternatives nettement plus intéressantes que certains moyens de production plus polluants ou plus coûteux.
Le « vehicle to grid » : un concept qui intéresse de plus en plus de constructeurs automobiles et d’énergéticiens
L’année dernière, le Danemark a été le terrain privilégié de l’expérimentation du V2G. Menée par Nissan, Enel et Nuuve, cette expérimentation a concerné une dizaine de vans e-NV200 et a réussi à générer de premiers revenus. Après le Danemark, Nissan et Enel testent actuellement le marché britannique au travers d’une flotte d’une centaine de véhicules.
En France, PSA se lance dans l’aventure « vehicle to grid » en s’associant avec Enel, Nuuve ainsi que Direct Energie qui sera en charge de la valorisation de la flexibilité de la batterie sur les marchés. De son côté, EDF montre aussi un intérêt particulier via sa filiale Sodetrel qui est un spécialiste de la gestion de bornes de recharge.
Qu’en est-il de la règlementation ?
Pour l’heure, aucune règlementation n’est encore en vigueur sur le « vehicule to grid ». Toutefois, la mise en place d’un cadre légal bien défini est utile, car il s’agit d’un sujet qui implique le système électrique dans son ensemble ainsi que la question de valeur. Dans les faits, il sera nécessaire de savoir si un propriétaire de véhicule électrique peut par exemple recharger ses batteries sur son lieu de travail et ensuite vendre à son compte à son domicile l’électricité accumulée.
via lesechos
Bonjour,
avant de se poser la question de la revente à domicile de l’électricité rechargée sur le lieu de travail, si on pouvait déjà disposer de bornes de recharge pibliques en 220v/16A, les propriétaires de VE pourraient recharger en journée et s’abstenir le soir ce qui limiterait l’effet pic de consommation surtout en hiver.
Cdlt.
bonjour à tous,
bien d’accord avec vous eric , par contre si le patron à des panneaux solaires on pourrait chargé la journée au travail et réinjecter la nuit sur le réseau !
idée à suivre ,tout ses panneaux solaire qui produisent pour rien la journée et qui manque la nuit on arriverait à lisser notre consommation en réinjectant au meilleur moment et en chargeant au meilleur moment CQFD!
à bientôt,
bonne route à tout les conducteur de ve!
Hmmm, voici un article intéressant. J’ai l’impression que parfois, on oublie que même les voitures électriques peuvent nous lâcher en cours de route. En tout cas, merci pour ces informations.