Décidément, le constructeur automobile allemand Audi, semble vouloir faire évoluer l’e-tron, son concept car électrique, lors de chaque salon automobile. En effet, après avoir présenté la première version de l’e-tron au salon automobile de Francfort l’année dernière et la deuxième au salon de Detroit au début de cette année-ci, Audi a tout récemment présenté la toute dernière version au Mondial de l’Automobile de Paris.
Baptisée l’e-tron Spyder, ce véhicule se rapproche fortement d’un schéma industrialisable, notamment dû au fait qu’elle a délaissé la propulsion tout électrique, qui était plus communément utilisé sur ce modèle, pour une solution hybride électrique et Diesel.
Pour ne pas déroger aux habitudes du constructeur, l’Audi e-tron Spyder a repris le concept de vitrage partant du pare-brise et plongeant vers l’arrière, chose qui fut souvent utilisée sur d’autres modèles auparavant. Le véhicule, qui a pris 13 cm par rapport au modèle présenté au salon de Détroit, possède une présence indéniable et une certaine distinction dans son traitement, deux caractéristiques qui ont aidé à construire le charme et la réussite du constructeur. Du côté de la motorisation, on retrouve notamment un moteur V6 TDI 3.0 biturbo, qui est accouplé à deux moteurs électriques, le tout relié à une transmission à double embrayage et sept rapports. La puissance que proposent les deux moteurs électriques, combinés aux 300 chevaux du moteur thermique, permet au véhicule d’avoir une puissance totale de 474 chevaux et un couple cumulé de 650 Nm.
Du côté de la performance, l’e-tron Spyder peut passer du 0 à 100 km/h en seulement 4,4 secondes pour atteindre une vitesse maximale électroniquement limitée à 250 km/h.
Bel « étron », en effet. Franchement je peux quand même me demander comment une grosse firme comme Audi n’arrive pas à penser un peu mieux le nom de ses « produits » par rapport aux différents marchés, dont celui des francophones. A part cela, on reste dans la bonne tradition allemande: lourd et puissant. Belle machine, certes, mais pas cela qui va vers un « assainissement » de notre mobilité.