Autolib, service d’autopartage lancé il y a quelques mois est sujet à des polémiques notamment à propos de la fiabilité des véhicules.
La qualité des Bluecars n’est pas convaincante
Outre le problème de vandalisme perpétré sur les Bluecars, les pannes récurrentes des véhicules poussent les utilisateurs à remettre en question la maturité technique des voitures électriques. En effet, beaucoup de gens sont mécontents de leurs expériences avec la citadine électrique de Bolloré.
Selon des témoignages, il arrive que le système Autolib tombe en panne lors d’un essai de véhicule ou soit difficile à démarrer. Certains doivent par ailleurs essayer trois stations différentes avant de trouver un véhicule opérationnel. Effectivement, on ne voit pas beaucoup de ces véhicules circuler dans les rues ou même stationner aux bornes de location. La raison, selon le Figaro, est qu’entre 30 et 40 des 250 véhicules subissent régulièrement des réparations à Vaucresson, à la base technique pour cause de panne ou de dégradation. La plupart des véhicules rencontrent des problèmes d’étanchéité à la suite des dernières pluies sur la région parisienne.
Comment rattraper une erreur de base ?
La direction du syndicat Mixte d’Autolib dément les propos concernant les pannes et les dégradations, mais déclare néanmoins avoir moins de véhicules que prévu. Elle admet cependant le fait que les réparations prennent du temps du fait que les pièces ne sont pas issues de la grande distribution et sont produites en série limitée. Les mesures prises vont dans le sens où seules les grosses réparations occasionneront le retrait des véhicules du circuit et que les petites réparations comme le remplacement d’un rétroviseur cassé se feront sur place à la charge de Bolloré. La direction syndicale promet également la résolution des problèmes de localisation dus selon elle à un mauvais repérage.
Le problème vient, selon des avis, de la mise en fonction prématurée des Bluecars (faute de pouvoir attendre une version plus évoluée).
source: cartech