À quelques semaines de son inauguration officielle (le 5 décembre), le programme Autolib ‘ suscite les débats entre les sympathisants écologistes et les sceptiques soucieux de l’aspect financier et sécuritaire du projet.
Contexte du débat
Sur une idée de Bertrand Delanoë, la Mairie de Paris a initié avec enthousiasme en 2008 l’Autolib ‘, un vaste projet de voitures vertes en libre service déployées dans la capitale française. Après maintes négociations, la société Bolloré s’est adjugé le marché d’équipement du parc automobile, avec son modèle spécialement prévu à cet effet : la Blue Car. Il s’agit d’une citadine 4 places, entièrement électrique et alimentée par une batterie au lithium-métal-polymère, une technologie brevetée de la marque. Au terme de trois années d’attente et de développement, le dispositif sera opérationnel à partir du 5 décembre, d’abord avec 250 véhicules mis en service avant de lancer l’ensemble de la flotte – 3000 véhicules – d’ici fin 2012.
Un projet décrié de toute part
Aussi ambitieux soit-il, le programme ne parvient pas à séduire l’ensemble du marché. L’INERSIS fut le premier à tirer sur la Blue Car, en publiant en milieu d’année un rapport selon lequel la batterie LMP du véhicule présente un niveau de risque d’incendie assez élevé. La Fédération Nationale des Taxis indépendants accuse de son côté le projet de porter préjudice à la profession. L’Union des Loueurs Professionnels est même allée plus loin, en portant l’affaire devant la justice pour concurrence déloyale. Certaines mairies déplorent par ailleurs le coût trop élevé de l’investissement pour une efficacité encore à prouver. Ces preuves, Autolib ‘ devrait justement les livrer dans les mois à venir…
ben moi, j’ai hâte d’aller essayer, train, autolib, train! alors que le taxi, ca me fais pas rêver! Comme d’hab. Toujours très fort pour critiquer, et bien sûr, il font des voitures qui explosent!! Pourquoi pas?