Merci à un lecteur de m’avoir contacté pour préciser exactement les détails d’obtention du bonus écologique pour une voiture électrique en France.
Le bonus de 5000 euros n’est pas applicable automatiquement dans tous les cas puisqu’il dépend du rejet de CO2 de la voiture mais aussi du prix du véhicule.
« Pour les véhicules dont le taux d’émission de dioxyde de carbone par kilomètre est nul ou inférieur ou égal à 60 grammes, l’aide accordée ne peut pas excéder 20 % du coût d’acquisition toute taxe comprise du véhicule augmenté, s’il y a lieu, du coût de la batterie si celle-ci est prise en location ; »
-Dans le cas d’une voiture électrique, le rejet de CO2 est nul mais son prix d’achat devra être au minimum de 25 000 euros pour pouvoir recevoir le 5000 euros.
Pour l’instant c’est le cas de la plupart de ce type de véhicule qui avoisine les 30 000 euros. Mais pour une voiture électrique qui coûterait 15 000 euros, le bonus ne serait pas de 5000 mais de 3000 euros (maximum allouable = 20% de 15 000).
Dans le cas d’une location comme la Bluecar, il n’y aurait donc pas de bonus. On peut donc penser que Mr Bolloré révisera sa formule en faisant un prix fixe + prix mensuel afin que ses clients bénéficient d’un bonus.
-Dans le cas d’une voiture hybride, il faudra faire le calcul selon le tableau suivant. Par exemple si on prend le cas de la Toyota Prius 136h Active BVA, celle-ci a un taux d’émission de 89 g/km. Attention, mise à jour du 27 décembre 2010 : modification et diminution des bonus, voir l’article du Monde.
Le texte complet du Décret n° 2007-1873 du 26 décembre 2007 instituant une aide à l’acquisition des véhicules propres est visible ici : www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000017764437
Bolloré aura l’intelligence de rester à la location, favorisant un nouveau concept et un produit, la batterie, qui évoluera, sans tomber dans le mirage des subsides…
Bonjour, est-ce qu’un tel article pour la Belgique pourrait être rédigé ?
Bien que dans notre petit pays, les constructeurs vendent plus cher les modèles dits écologiques, donc en définitive, le consommateur ne s’y retrouve pas et la prime revient au constructeur …
trouvé aujorud »hui sur l’express.fr
Le conseil régional d’Alsace devrait voter, ce vendredi, l’attribution d’une prime de 5000 euros aux 500 premiers acquéreurs d’un véhicule 100% électrique. Cette aide, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2011, s’ajoutera à celle, du même montant, déjà versée par l’Etat aux constructeurs automobiles. Les explications de Philippe Richert, président (UMP) de la région Alsace.
Pourquoi cette prime supplémentaire?
L’idée est de contribuer à lever les obstacles à l’achat d’une voiture électrique. Aujourd’hui, acheter ce genre de véhicule coûte plus cher. Il faut tenter d’atténuer cette différence et encourager les particuliers à franchir le pas. La seule condition d’obtention de cette prime, c’est de s’engager à ne pas revendre le véhicule dans les deux ans. Nous voulons éviter les effets d’aubaine et, notamment, la revente de véhicules dans les régions voisines.
Croyez-vous au tout électrique ?
La région croit en une place pour la voiture électrique, même si ce marché reste une niche, peut-être de 10 à 15% du parc automobile. Cet objectif de 500 véhicules permettrait d’atteindre un effet seuil. En comptant les voitures électriques des services publics, on devrait rapidement atteindre 1 000 véhicules. L’Alsace peut devenir une vitrine dans ce domaine et être éco-citoyenne. D’ailleurs, la petite taille de notre territoire représente un avantage en terme d’autonomie des batteries. En partant de Strasbourg ou de Mulhouse, on peut se rendre dans une très grande partie de l’Alsace en moins de 100 kilomètres.
Quelles autres mesures envisagez-vous pour accompagner l’arrivée des véhicules électriques?
Nous prévoyons un budget d’environ 3 millions d’euros d’ici deux ans. Les primes nous coûteront à peu près 2,5 millions d’euros. Et 200 000 euros seront consacrés au financement d’équipements. Il est, par exemple, question d’installer des prises sur le parking d’un supermarché. Par cette initiative, nous voulons participer à l’effort national destiné à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre dans les transports à l’horizon 2050.
Il s’agit aussi de mettre en place une véritable filière industrielle régionale – fabrication de voitures électriques, de batteries, de systèmes de recharge et, pourquoi pas, de motos électriques – via un pôle de compétitivité « Véhicule du futur ». Nous disposons de PME alsaciennes innovantes. L’une d’elles développe un système de recharge par induction: la voiture se recharge sans être branchée ! Nous souhaitons tout à la fois aider ces entreprises et faciliter la vie des propriétaires de voitures électriques.