Deux ans et demi après la mise en place de la loi sur la transition énergétique, 16 000 bornes de recharge en accès public pour les véhicules électriques sont aujourd’hui répertoriées en France.
L’île de France : en tête du classement des bornes de recharge
Le problème de bornes de recharge constitue, encore aujourd’hui, l’un des principaux obstacles à l’achat d’un véhicule électrique dans l’hexagone. Pour résoudre le problème, de nombreuses régions ont investi dans la mise en place de bornes, facilement accessibles sur les routes. Parmi les régions où il est possible d’en compter un plus grand nombre: l’île de France. À Paris et dans les Hauts-de-Seine, la couverture se fait grâce à Autolib de Bolloré. De nombreuses bornes ont également été installées en Indre-et-Loire, dans la Lozère et la Seine-et-Marne. Dans le Morbihan et les Deux-Sèvres, les élus ont par ailleurs décidé de prendre le sujet à bras le corps. Malgré les efforts fournis par les autorités, force est de constater que l’objectif : 7 millions de points de charge dès 2030, instauré par la loi de transition énergétique du mois d’août 2014 reste encore une utopie.
Bornes de recharge : il reste encore des écueils
Si la mise en place et le dispatching, des points de recharge stagnent aujourd’hui, c’est que dans ce maillage, des écueils existent encore. Premier problème : le standard des prises. En effet, malgré une harmonisation européenne via l’adoption d’un standard de prise en 2014, la prise Chademo n’a pas encore totalement cédé sa place. De même, la question du paiement quant à l’usage des bornes de recharge n’est pas réglée. Le décret du 12 janvier relatif à ce sujet oblige les opérateurs à ouvrir leurs systèmes de recharge pour que les conducteurs puissent aisément se brancher, n’importe où, et quand ils le souhaitent, même sans abonnement. Une initiative très problématique, étant donné que le décret en question n’est pas rétroactif. La solution ? Interconnecter les infrastructures de manière à ce que les automobilistes puissent régler sa consommation de la même façon qu’il paye son péage d’autoroute, ceci même s’il a choisi de transiter sur un autre réseau autoroutier.
Là encore, un problème subsiste : les premières générations de bornes ne sont ni équipées pour transmettre les consommations ni pour recevoir des paiements sans contact.
Source: Les Echos
Comme d’habitude nos édiles sont toujours à côté de la
plaque, on va encore se faire doubler par les
Américains qui ont mis le paquet pour avoir des
bornes de 150 à 450 kW. Ce qui permettra aux usagers
de charger en quelques minute les batteries. À méditer
Malheureusement annoncer un nombre de borne ne sert a rien puisqu’il faut un badge pour acceder à chacune d’elle en general et bien sur on n’a jamais le bon badge …
Même les nouveaux LIDL qui ont des bornes tristandard gratuites ne savent pas s’en servir, les magasins n’ont pas les cartes (Lidl Arpajon 91 par ex) donc les bornes sont inutilisables …
La vrai avancée va être la capacité batterie embarquee car s’il faut compter sur des bornes en panne ou sans le bon badge , on n’ira jamais très loin (sans compter le prix des abonnements que demandent chaques fournisseurs )
Pourquoi ne pas mettre une photo prise en France?
Ça aurait donné du sens à l’article.
Cela aurait donné d’autant plus de sens à l’article que nous aurions pu constater que les bornes de recharge de la grande distribution française sont souvent furtives et occupées quasiment en permanence par des « thermiques » qui viennent faire leurs achats et n’ont que faire de ces bornes réservées dans l’esprit de beaucoup aux bobos » bio-électriques « .
Je me suis fait agresser verbalement par un individu qui m’a accusé de remplacer une pollution par une autre, bien pire, qui est celle des mines de lithium… bof! c’est une bonne justification pour occuper la place et punir l’électricien pollueur.