À l’occasion de l’ouverture du Salon automobile de New York, le directeur général de Nissan et de l’alliance Renault-Nissan a réaffirmé sa confiance vis-à-vis de la Leaf et des voitures tout électriques en général.
Nissan Leaf : ventes attendues en hausse dès le second semestre 2012
Lancée en 2010, la citadine électrique de Nissan s’est vendue jusqu’à présent à plus de 27 000 unités dans le monde. Certes, les ventes du modèle ont ralenti ces derniers mois, notamment sur le sol américain, mais le dirigeant du groupe nippon ne se laisse pas pour autant décourager par ces statistiques. D’après Carlos Ghosn, le léger relâchement des enchères sur la Leaf n’est que temporaire. Évoquant l’ouverture de nouveaux sites de production dans le Tennessee et au Royaume-Uni, le PDG de l’alliance Nissan-Renault prévoit une reprise des ventes l’été 2012. Selon ses prévisions, l’engouement naissant des automobilistes pour les voitures électriques devrait s’accentuer sur cette période.
Une croissance notable de l’électrique d’ici 2020
En véritable ambassadeur des véhicules électriques, Carlos Ghosn explique son optimisme en s’appuyant sur le contexte économique mondial actuel. Le prix du carburant étant en perpétuelle augmentation, les automobilistes seront plus nombreux à chercher un moyen de transport plus rentable dans les prochaines années. Outre ces raisons financières, les conducteurs prennent davantage conscience de l’intérêt des voitures zéro émission, grâce à la sensibilisation de la population pour la préservation de l’écologie et de l’environnement.
L’électrique devrait ainsi occuper 10 % du marché automobile en général dès 2020, en particulier dans les marchés jugés matures en Amérique du Nord et en Europe. Nissan se prépare d’ores et déjà à cette perspective et compte engranger d’importantes parts de marché pour réussir son pari. Le constructeur nippon dispose par ailleurs d’une avance notable sur ses concurrents, grâce au dispositif de collecte d’informations en ligne, embarqué sur les 27 000 Leaf en circulation dans le monde. Les données récupérées sur ces voitures permettent au constructeur d’améliorer le design et les performances des prochaines versions de son modèle électrique.
Il faut que cette technologie se développe, pour cela il faut qu’elle se vende: c’est sans doute le meilleur moyen de la faire évoluer et de baisser les coûts.