Alors que tous les constructeurs de voitures électriques misent sur l’efficacité de la batterie lithium-ion, un chercheur du CNRS revient sur les dangers potentiels d’incendie inhérents à cette source d’alimentation.
Batteries lithium-ion : performantes, mais potentiellement dangereuses
Depuis 2006, de nombreux débats ont été menés sur la sureté des batteries lithium-ion, l’alimentation la plus sollicitée par les véhicules électriques. Michel Armand, expert en électrochimie au CNRS, relance ce débat le 29 juin dernier dans un article publié dans Le Monde. Les dangers évoqués par ce chercheur risquent fort de faire trembler le monde des véhicules électriques en plein essor…
Selon M. Michel Armand, chaque composante des batteries lithium-ion peut s’enflammer facilement en cas de choc, de surcharge électrique ou lors d’un assemblage défaillant. Ce début de feu pourrait ensuite embraser toutes les cellules de l’accumulateur. Ainsi, les occupants du véhicule inhaleraient le fluorure d’hydrogène, un gaz mortel dégagé par l’embrasement des composants chimiques des cellules.
Les constructeurs se veulent rassurants
Renault est le premier à réagir à cette alerte en affirmant que les batteries de ses modèles sont continuellement surveillées par un système électronique embarqué. La marque au losange poursuit ainsi son argument. D’après les tests effectués sur ses véhicules, les émanations dégagées par les cellules en cas d’incendie restent au-dessous des normes autorisées.
Malgré ces réponses, le chercheur du CNRS préconise l’utilisation des batteries au phosphate de fer lithié, une technologie plus sûre et presque aussi performante que les lithium-ion au manganèse. Une nouvelle alimentation déjà en développement dans les laboratoires du CEA et déjà très utilisée en Chine.
source: l’expansion
évidemment il est important qu’une batterie ne te pète pas sous le c…
mais bon il faudra continuer à regarder ça de plus près
À ses débuts, l’innovation « automobile » fut un sujet de controverses, voire d’attaques violentes. Elle fut vilipendée par plusieurs organisations, y compris religieuses, qui la considéraient comme un diable… Le parallèle est intéressant à faire aujourd’hui, alors que l’innovation « voiture électrique » est l’objet d’une rafale de critiques…
À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, l’automobile fut mal comprise, considérée comme peu fiable, objet de luxe réservé à quelques privilégiés, et était vivement critiquée par plusieurs organisations, certaines s’opposant notamment à la vitesse.
Le colonel Albert Pope, un fabricant de bicyclettes qui conçut ensuite des voitures électriques, affirmait : « Vous ne pouvez pas demander aux gens de s’asseoir sur une explosion ».
Un parlementaire du Massachusetts suggéra même que les automobilistes allument des « Chandelles Romaines » [Sorte de gros pétard émettant des boules de feu et des gerbes d’étincelles] à l’approche de calèches à chevaux pour les avertir de l’arrivée de la voiture.
On déplorait que le parc automobile augmente sans que les infrastructures adaptées ne soient encore mises en place. Au début, c’étaient d’ailleurs les marchands de bicyclettes qui réparaient et entretenaient les automobiles.
Ses effets sur la vie sociale ont été, dès son apparition, sujets de critiques importantes pour ses impacts environnementaux et sociaux : augmentation du taux de décès accidentel, pollution atmosphérique et sonore, individualisme, obésité.
« L’automobile effraie les animaux (les automobilistes étaient surnommés les « tueurs de poules »), elle est très bruyante et dégage une odeur nauséabonde ». Bouleversant la tranquillité des piétons dans les villes, beaucoup ont essayé de l’interdire, n’hésitant pas à lancer des pierres ou du fumier sur les automobiles qui croisaient leur chemin.
Les ecclésiastiques se sont opposés à cet engin qui « ressemble plus à un diable qu’à un humain ».
chaque voiture essence peut exploser et pourtant, il y en a plein les rues. Effectivement, une dizaine de téléphones ont brulé dans le monde!!!oouuuuuhh, ca fait peur. Un vectrix à brulé dernièrment, et pourtant, c’est une batterie NIMH!! Ma tondeuse a pris feu aussi, donc tout est possible. Ce genre de déclarations ne changera pas le futur. Je suis toujours aussi satisfait de mes VE. Tant que l’on a pas essayé, on ne peux pas savoir. ou alors on fait tout pour éviter que cela se développe!
le chevalier blanc du CNRS craint surtout pour sa retraite :
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/04/20110408-182250.html
Bonjour.
Je manipule les batteries lipo depuis une demie douzaine d’années pour le modélisme avec mon chargeur à balancer, dit intelligent. Ce ne sont que quelques cellules en série. La batterie de ma iOn de 14,5 KWh en comporte 80 en série pour une tension de 296 Volts. Le chargeur est conçu et programmé pour que chacune de ces cellules soit chargée à 4,2 Volts maxi à moins du dizième de volt près. Le calculateur arrête, avec avertissements, l’alimentation du moteur quand l’une de ces cellules descend en dessous d’environ trois volts. Il ne faut pas non plus que le débit de la batterie dépasse un certain nombre d’Ampères. On sait depuis longtemps limiter un courant.
Tant que tout cela est réglé d’usine pour une batterie bien définie, pas de problème dans toutes les situations courantes..
Le calculateur ou le chargeur coupe la batterie lors d’un court circuit de l’un de ces éléments, c’est le danger le plus important. En cas inverse d’un élément sans continuité électrique, évidemment pas de courant. Ces deux difficultés sont comprises par la garantie de cinq ans, qui n’a pas été donnée à la légère.
Merci.