Cela fait un moment déjà que plusieurs rumeurs circulent sur le net concernant le dévoilement d’un secret industriel au sein du constructeur automobile français Renault. Pour répondre à ses allégations, Renault a tout récemment confirmé ces informations et en a même profité pour annoncer la mise à pied avec effet immédiat de trois de ses hauts cadres, dont un membre faisant partie du comité de direction. Ces trois personnes sont actuellement soupçonnées d’avoir divulgué à de tierces personnes des informations confidentielles et cruciales concernant un nouveau projet de véhicule électrique. Selon les premiers recoupements d’informations, il semblerait que les fuites d’informations concerneraient principalement la recharge des batteries qui devront être utilisées dans les futurs véhicules électriques de Renault.
Cette polémique ne pouvait pas plus mal tomber, surtout avec le lancement imminent de ses deux véhicules à motorisation totalement électrique, notamment la Kangoo et la Fluence. Face à une telle situation, le constructeur automobile devra régler en interne cette affaire qui prend de plus en une tournure d’espionnage industriel. Renault a affirmé, durant une conférence de presse que l’actuelle mise à pied qu’ont écopé les trois hauts cadres serait que temporaire, car une éventuelle sanction disciplinaire plus sévère serait prochainement entamée contre ces personnes. Selon des informations provenant du constructeur français, il semblerait que cela ferait un bon bout de temps déjà que ces trois individus s’adonnaient à cette activité à l’insu de la firme. Malgré la suspension des trois cadres, Renault garde toujours le silence en ce qui concerne le ou les probables commanditaires de ces « espions industriels ».
Selon les services secrets français, la piste chinoise serait la plus crédible.
Lu dans Les Échos :
“De son côté, « Le Parisien » dévoilait les noms des trois cadres chassés de leur poste lundi : Michel Balthazard, directeur de l’amont, des projets et des prestations, membre du comité exécutif, son adjoint direct Bertrand Rochette, et Matthieu Tenenbaum, directeur adjoint du programme de voitures électriques. Le parcours professionnel de ce dernier, par exemple, témoigne de son implication sur l’ensemble des aspects du véhicule électrique : après des postes de production chez Nissan en Amérique du Nord et Samsung en Corée, il a été chargé, en 2007-2008, de développer en Israël la filière électrique imaginée par Better Place, nouvel allié de Renault.”
bonjour,
dans un contexte où plus rien ne compte que l’argent, la réussite professionnelle, le pouvoir pourquoi s’etonner de telles trahisons?
à l’intérieur d’une entreprise de cette dimention comme de celle que j’ai connue personnellement, les trahisons et coups bas sont monnaie courante ce sont les philosophies de ces entreprises qui génèrent ce genre d’attitude pourquoi s’étonnent-elles que leurs employés n’aient plus aucune valeur humaine puisqu’elles les méprisent toutes?
ceux qui atteignent les plus hauts niveaux de responsabilités sont ceux qui correspondent le mieux à ces critères rien d’étonnant qu’ils soient facilement corruptibles.
rien d’étonnant, depuis plusieurs années la VE est pour…demain, on nous inonde de futiles concept cars, autre manière de noyer le poisson et les crédits en attendant que l’industrie européennes de la VE perde l’effet de surprise, ses brevets et sa crédibilité…
La piste chinoise, même si elle est crédible, est dans ce cas précis bien commode pour dédouaner la véritable piste.
Malheureusement, dans l’état actuel des choses en France, ce sujet est très délicat.
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, il faut chercher dans le « profil » des espions. Clairement, le pays concerné est cité dans le petit texte du journal Les Echos posté plus haut.