La polémique de l’espionnage de la technologie des voitures électriques chez Renault continue de plus belle. Les trois cadres mis à pied contre-attaquent le groupe à l’aide de leurs avocats. On ne sait pas encore vraiment qui exactement a espionné quoi mais il pourrait s’agir de la concurrence bien évidemment. Invité dimanche soir au journal télévisé de TF1, Carlos Ghosn, le PDG de l’alliance Renault-Nissan a déclaré qu’il avait des preuves multiples et des certitudes sans toutefois dévoiler de quoi il s’agissait, en laissant plutôt la justice faire son travail.
L’information vendue pourrait avoir été d’origine économique (comment Renault fait pour vendre ses voitures électriques si peu chères) et non d’origine technologique (conception du moteur, batteries).
L’industiel français d’origine libano-brésilienne ne veut surtout pas que Renault soit une « cible molle » (voir la vidéo). Il est vrai qu’avec la Nissan Leaf et les quatres modèles électriques Renault, son avance sur la concurrence, le groupe peut être une cible de choix.