Plus d’émissions, de pollution et de combustion, la voiture électrique semble être la solution vers un futur plus vert, profitable et plus paisible. Adoptée avec succès à partir des années 2000, la voiture électrique est populaire par sa technologie de pointe et son impact écologique minimal. Aujourd’hui, il n’est plus surprenant de croiser une Renault Zoe par exemple.
Une voiture électrique se déplace sans embrayage, boîte de vitesse, mais seulement avec une pédale d’accélérateur qu’il suffit de presser pour que la batterie produise du courant.
Les moteurs : quelles évolutions ?
Les moteurs à courant continu
Historiquement, le moteur à courant continu fût le premier moteur utilisé et avec succès d’ailleurs avec les Citroën AX ou Peugeot 106 dans les années 90.
Appelé aussi DC, le moteur à courant continu est celui que l’on trouve entre autres dans les jouets radiocommandés, possédant un stator, un rotor, balai et d’un collecteur. Directement alimenté par le courant continu venant des batteries embarquées, il est techniquement plutôt simple d’en régler la vitesse de rotation, c’est pourquoi ce choix de moteur est vite devenu standard pour la première génération de voitures électriques.
Néanmoins, souffrant d’un entretien délicat au niveau du collecteur, pièce fragile et coûteuse, et des balais devant être changés régulièrement et un rendement maximum de 90% rendent ce modèle un peu obsolète pour l’utilisation dans un véhicule électrique. Ce type de moteur fut progressivement abandonnées par manque de rendement mais sont toujours disponibles chez RS Components par exemple.
Les moteurs asynchrones
Le moteur le plus communément utilisé aujourd’hui est le moteur asynchrone, on le retrouve dans la Tesla Motors. Ce moteur est compact, robuste et fiable mais on ne trouve qu’un seul enroulement rotorique du stator impactant directement son rendement entre 75 à 80%.
Les moteurs synchrones
Le plus prometteur étant le moteur synchrone qui lui présente un glissement nul avec une meilleure puissance volumique et des rendements supérieurs. Ce moteur synchrone à aimants n’a par exemple pas besoin d’enroulements au rotor, donc plus légers, plus de pertes non plus. Le groupe PSA et Toyota se dirigent vers cette technologie.
Née il y a plus d’un siècle, la voiture électrique prend doucement sa revanche sur la voiture traditionnelle. Grâce aux progrès technologiques, le moteur électrique ne cesse d’évoluer et de perdre en poids, dimensions et fragilité. La voiture électrique a maintenant sa place dans le monde de demain mais en combinaison avec d’autres solutions telles que le vélo, les transports en commun, etc.