La France s’est officiellement emparée du titre de championne d’Europe des véhicules électriques le 23 mars dernier. Avec un parc de 104 495 voitures, le pays possède le plus important nombre de véhicules zéro émission en circulation.
La barre des 100.000 véhicules électriques dépassée
Exit la Norvège ! Désormais, le titre de championne d’Europe du véhicule électrique appartient à la France. Le 16 mars dernier, l’hexagone aurait en effet dépassé la barre des 100.000 voitures électriques immatriculées depuis 2010. 104.495 véhicules électriques circuleraient sur le territoire français, selon AAA Data, le spécialiste de la donnée automobile. Ce chiffre intègre encore néanmoins quelques modèles de voitures rescapées des années 90 comme la Citroën Saxo électrique et les Peugeot 106 entre autres. L’antique Renault 5 électrique, développé pour EDF en 1973 n’a en revanche laissé aucune trace. Sur un parc européen comptant 340.000 véhicules zéro émission, une voiture électrique sur trois est donc immatriculée en France.
Plusieurs facteurs à l’origine de ce dynamisme
L’Avere ou « Association nationale pour le développement de la mobilité électrique » explique le dynamisme des voitures électriques par différents facteurs, dont la politique de soutien mis en place par l’État français. Pour promouvoir l’achat de véhicules électriques, l’état a en effet mis en place une politique de soutien réglementaire et financier, avec une prime pouvant aller jusqu’à 10 000 euros, selon le modèle acheté. La progression constante du marché tout comme la création et la mise à disposition de plusieurs modèles dont l’autonomie en conditions réelles atteint les 300 km contribuent également à séduire les conducteurs français. Au-delà des progrès technologiques sur les batteries et des mesures d’accompagnement, le souci de la santé et de la préservation de l’environnement figurent parmi les principales raisons incitant les Français à se tourner vers l’électrique.
Une faible progression à l’échelle nationale
Certes, la France est championne d’Europe des voitures électriques, mais il n’en reste pas moins que le nombre total de véhicules représente moins de 0,5 % du parc automobile français. Sur un parc automobile comptant en 2016, près de 38,5 millions de voitures au total, la voiture électrique ne représenterait en effet qu’une très infime partie, soit 0,27 % plus exactement. Et parmi les 104.495 véhicules électriques se déplaçant sur les routes françaises, le modèle Zoé électrique représente 38.352 voitures contre 16.046 pour la Kangoo. Viennent ensuite les modèles de véhicules électriques BlueCar de Bolloré très utilisés dans la région parisienne, notamment dans le cadre du système d’autopartage Autolib.
source: bfmbusiness
on avance on avance,un exemple à suivre par les autres pays d’Europe!
à force de n’être pas devant ou dans les premiers on finira dernier!
Bonjour, en lisant ce commentaire « L’antique Renault 5 électrique, développé pour EDF en 1973 n’a en revanche laissé aucune trace. » je précise qu’une des très rare R5 électrique (non -EDF) en très bon état existe dans le 91 :-)
Qu’un pays de plus de 70 millions d’habitants dispose d’à peine plus de voitures électriques qu’un pays de moins de 6 millions d’habitants (la Norvège) n’a rien de très glorieux. Mais bon, c’est déjà ça !
Avec 5,2 millions d’habitants, la Norvège a peu près le même nombre de véhicules électriques donc que la France qui a 65 millions d’habitants soit treize fois plus.
Donc une famille norvégienne sur 20 a un véhicule électrique, contre une famille française sur 250
Les Fançais sont peut être les champions en nombre de véhicules, quoi que, face aux Chinois ou aux Indiens, ce record risque d’être bien éphémère. Par contre, la France sera au niveau de la Norvège quand il y aura 1,3 millions de véhicules électriques et un réseau de bornes rapides et efficaces autrement plus dense qu’aujourd’hui.
J’ai du mal a comprendre, le loiret apparait comme l’un des départements champion, alors que rien n’est fait au niveau départemental pour privilégier l’électro-mobilité. Sommes nous dans un département écolo? ou est ce la concentration des centrales nucléaires ? En tout cas, si les politiques locales prenaient conscience qu’il faut un réseau de charge développé, cela nous faciliterait les déplacements.
D’ailleurs, à ce propos, il serait intéressant de faire la stat du nombre de points de charge par véhicule par département.