Les voitures électriques prennent lentement mais sûrement leur place dans le parc automobile français. Le commerce de ces véhicules écologiques a presque été multiplié par trois au T1 2012.
Une faible hausse du nombre des immatriculations
Les statistiques disponibles font état d’une multiplication par 2,5 des immatriculations de voitures roulant à l’énergie électrique en France. Rapporté sur l’ensemble du marché automobile de l’Hexagone, ce chiffre, estimé à 1 200 unités vendues contre 953 l’an passé, reste encore faible avec une proportion de 0,24 % de toutes les ventes… Les professionnels s’attendaient pourtant à un engouement des consommateurs pour ces types de voitures.
Les moteurs de vente des voitures électriques
L’augmentation des ventes de véhicules à énergie électrique provient principalement des collectivités. Ces dernières les consacrent à des usages communautaires, comme c’est le cas des Autolib. Près de 75 % de ces voitures ont été remises à des personnes qui ne circuleront pas du tout à bord de leur nouvelle acquisition. Ces véhicules sont souvent destinés à des campagnes de promotion au sein d’une société. En ce qui concerne les performances des marques de voitures électriques, la Bolloré Bluecar reste la plus en vue sur le marché. Celle-ci compte 60 % des modèles intégrés dans le parc automobile français au cours des trois premiers mois de l’année (704 voitures). Les autres marques sont encore à la traine. Heuliez Mia est deuxième avec 130 unités, la Nissan Leaf 3è avec 128 unités (la première voiture electrique pour les particuliers), la Peugeot Ion (84) et la Renault Fluence (79).
Les obstacles du marché
Les aides proposées par l’administration aux acquéreurs de voiture à énergie électrique ne sont pas suffisamment convaincantes. Des études démontrent cependant que le prix de ces petits bolides écologiques ne constitue pas un frein à leur commercialisation. L’autre problème qui pourrait influer sur le développement de ces véhicules est l’insuffisance d’infrastructures de recharge. Ce souci peut cependant être surmonté, car sur certains modèles de VE, les batteries sont rechargeables sur une prise domestique.
source: latribune
les professionnels est les journalistes sont t’ils de la memes planete que nous,je ne crois pas.bien sur les français aimerait acheter des voitures electrique ,mais qui peut se permettre de mettre 25000 euros dans une voiture avec pas beaucoup d’autonomie et l’infrastructures des bornes de rechargement presque inexistante.qu’on nous propose des voitures a un prix interessant et avec la batterie je signe de suite
Vous oubliez un point important : c’est que la demande est encore très limitée par l’offre. Les consommateurs peuvent avoir tout l’engouement qu’ils veulent, si il n’y a rien à acheter, il n’y a pas d’immatriculation ! Gageons que les mois qui viennent vont voir les chiffres considérablement se multiplier avec la montée en production de beaucoup de modèles (Renault Twizy, Kangoo, Zoé, Bolloré Bue car etc.)
Avec 1400 ventes en un mois, le Twizy vient de faire doubler tout simplement ce chiffre concernant le 1r semestre !
http://www.boursier.com/actualites/economie/twizy-le-vehicule-electrise-ses-ventes-14705.html
Il est certain que l’ offre est encore un peu « rabougrie », tant en ce qui concerne les vé Vivement que hicules que les infrastructures de recharge!vivement que les « offreurs » menent réellement une politique cohérente et conquérante. Pour l’instant, on a plutot l’ impression d’ un attentisme…presque coupable!!
il y a le mien! Après l’étape Méga qui commence à s’essouffler au niveau de la batterie, j’aspire à plus de garanties que me propose le Twizy. Le succès passe par la confiance! tout le monde n’a pas l’âme aventurière.
Heureux utilisateur d’un Twizy depuis un mois, j’ai déjà parcouru 1500 km avec et c’est le bonheur total…
Alors, oui, je sais, on verra bien quand il fera froid, oui, je sais, je ne peux pas aller très très loin, mais je vais sans souci à 80 Km/h jusqu’à mon lieu de travail situé à 25 km, je reviens et il me reste encore assez d’énergie pour aller faire quelques courses au supermarché (7,5 km x 2) sans souci d’autonomie.
En tout cas, je ne peux que dire « Bravo Renault ! » et à tout le monde qui se pose la question, je peux dire : « Allez-y, sautez le pas ! »