La création d’une coentreprise entre Hydro-Quebec, PSA Peugeot Citroën, Exagon Motors ainsi que Investissement Québec a été annoncée à Davos, à l’occasion du dernier forum économique mondial. La coentreprise se spécialisera dans la fabrication de composants destinés aux véhicules électriques haute performance.
La coentreprise bénéficie de nombreux financements
La coentreprise de la filiale IndusTech avec d’autres acteurs importants du marché automobile comme PSA Peugeot Citroën et Exagon Motors permettra la fabrication de composants spécifiques pour voitures électriques performantes. Pour favoriser le développement du projet, Hydro-Québec investira la somme de 4 millions de dollars. De leurs côtés, les gouvernements du Canada et du Québec accorderont un prêt d’un montant de 6 millions de dollars à la coentreprise + une « prise de participation » d’une valeur de 10 millions $ (total 20 millions de dollars).
Une coentreprise très avantageuse
Pour le ministre québécois de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, cette initiative donne l’occasion au pays, notamment à la filière des voitures électriques, de profiter d’une expertise de pointe avec des acteurs majeurs du secteur mondial de l’automobile. L’ensemble du pays pourra en outre, jouir d’importantes retombées économiques. En effet, PSA Peugeot Citroën mettra à disposition de la coentreprise son expertise dans l’intégration de ces composants. Il deviendra de ce fait, lors de la diffusion des produits sur le marché mondial, le principal client. L’entreprise française Exagon Motors, quant à elle, partagera ses compétences aussi bien dans la mise en œuvre des chaînes de traction électrique que dans le développement des plateformes technologiques.
Pour la filiale d’Hydro-Québec TM4, cette coentreprise constitue une opportunité idéale pour développer le domaine de la motorisation électrique dans le pays.
« Le premier mandat de la coentreprise, dont les travaux se dérouleront au Québec, sera de réaliser une étude de préfaisabilité estimée à 30,8 millions de dollars », selon le journal Les Affaires.
A quand une première voiture électrique made in Québec ?