Dans une analyse relayée récemment par Les Échos, Philippe Brendel, président et fondateur de l’OVE, estime que le marché français des voitures électriques atteint son point de non-retour. Les obstacles à son développement actuels ne devraient pas ralentir plus longtemps la croissance de ce segment, selon lui.
Un marché en pleine croissance, mais limitée
En 2014, le marché de la voiture électrique ne pèse que 0,6 % dans les nouvelles immatriculations de voitures individuelles en France. Les 15 046 nouvelles immatriculations de l’année dernière font néanmoins ressortir une hausse de 7,9 % par rapport à 2013, une croissance appelée à se poursuivre dans les prochaines années, selon l’analyse de Philippe Brendel, président fondateur de l’Observatoire des Véhicules d’entreprise. Le directeur de l’OVE souligne par contre le repli des ventes de voitures électriques pour les entreprises, en repli de 13 % en 2014. Philippe Brendel explique avant tout ce recul par l’essoufflement des effets des évènements ponctuels, comme les commandes publiques ou les annonces médiatiques.
Des obstacles tout sauf insurmontable
Les freins à l’essor du marché des voitures électriques restent inchangés en 2014, entre le manque d’autonomie des modèles grand public (entre 100 et 120 kilomètres) et les lacunes en matière d’infrastructures de recharges performantes. Le temps de recharge trop long décourage par ailleurs plus d’un acheteur. Toutefois, ces obstacles sont tout sauf incontournables, précise Philippe Brendel, pour qui les améliorations prévues sur l’autonomie des batteries des VE et le déploiement des réseaux de recharges publics apporteront un grand bol d’air frais à ce marché.
L’annonce récente de véhicules électriques Tesla dotés d’une autonomie de 350 km d’ici 2017, à un prix de 30 000 euros, confirme les dires de M. Brendel. Ce dernier croit dur comme fer que le marché des voitures électriques a dépassé un point de non-retour et poursuivra sans nul doute sa croissance durant les prochaines années, en France comme à l’étranger.
Source: lenergieenquestions.fr
L’archétype d’une bluecar devrait s’imposer, c’est un nouveau produit et pas une autre thermique…
N’oublions pas que la Norvège immatricule une VE pour quatre thermiques…pourtant productrice de pétrole …la VE entre dans la perception onirique que nous nous faisons du monde, un reve constament validé par nos sens et le discours ambiant …
si tout le monde s’y met on y arrivera !
Arrêtons de parler de l’autonomie limitée et du manque relatif de bornes de recharge ; ce sont des excuses utilisées par ceux qui rechignent devant la différence de prix entre un modèle électrique et un modèle thermique, mais qui ne comptent pas le prix de toutes les variantes et options qu’ils ont ajoutées à leur modèle thermique. Prenons par exemple le tarif des Peugeot 308 (en Belgique) : la première version (1.2 VTi Access 1199 cm³ 60 kW) est vendue à 17.100 € et la plus chère (SW 2.0 Blue HDi Féline 1997 cm³ 110 kW) est à 31.000 € ; entre ces deux extrêmes, il y a 36 variantes, qui sont toutes des Peugeot 308. À côté de çà, la Peugeot iOn est à 30.120 €. Toutes les Peugeot 308 ont leurs avantages et la Peugeot iOn a aussi ses avantages. Mais si les concessionnaires poussent les 308 thermiques (qui leur assureront plus de rentrées en contrats d’entretien), il n’est pas étonnant qu’on vende peu de Peugeot iOn.
Il y a près de 15 ans que je roule en voiture électrique, j’apprécie les avantages des voitures électriques et si je veux rester chez Peugeot, à tous les coups j’achète la Peugeot iOn.
Tous les gens qui n’habitent pas en appartement constituent un marché énorme pour la voiture électrique car ils la rechargeraient à domicile ou au travail. En Norvège où il y a beaucoup de voitures électriques et une borne de recharge par moins de 1000 habitants, la majorité de leurs conducteurs la rechargent à domicile et/ou sur leur lieu de travail.
L’autonomie limitée et le manque relatif de bornes de recharge sont des excuses utilisées par ceux qui rechignent devant la différence de prix entre un modèle électrique et un modèle thermique, mais qui ne comptent pas le prix de toutes les variantes et options qu’ils ont ajoutées à leur modèle thermique. Prenons par exemple le tarif des Peugeot 308 (en Belgique) : la première version (1.2 VTi Access 1199 cm³ 60 kW) est vendue à 17.100 € et la plus chère (SW 2.0 Blue HDi Féline 1997 cm³ 110 kW) est à 31.000 € ; entre ces deux extrêmes, il y a 36 variantes, qui sont toutes des Peugeot 308. À côté de çà, la Peugeot iOn est à 30.120 €. Toutes les Peugeot 308 ont leurs avantages et la Peugeot iOn a aussi ses avantages. Mais si les concessionnaires poussent les 308 thermiques (qui leur assureront plus de rentrées en contrats d’entretien), il n’est pas étonnant qu’on vende peu de Peugeot iOn.
Il y a près de 15 ans que je roule en voiture électrique, j’apprécie les avantages des voitures électriques et si je veux rester chez Peugeot, à tous les coups j’achète la Peugeot iOn.
Tous les gens qui n’habitent pas en appartement constituent un marché énorme pour la voiture électrique car ils la rechargeraient à domicile ou au travail. En Norvège où il y a beaucoup de voitures électriques et une borne de recharge par moins de 1000 habitants, la majorité de leurs conducteurs la rechargent à domicile (et/ou sur leur lieu de travail).
Excellent article, je suis très sensible à ce genre d’infos