Le constructeur de voitures électriques Think encore en faillite

Think
Think Global, l’un des pionniers en matière de voitures électriques en Europe, a une nouvelle fois déposer le bilan la semaine dernière.

Dépôt de bilan de Think  : dans la logique des choses ?

La faillite de la marque Think intervient à un moment où presque tous les observateurs s’y attendaient. En effet, le constructeur norvégien était pris dans le tourbillon médiatique depuis des mois, lorsque le fournisseur Ener1 a décidé de cesser ses investissements dans cette société. Brian Sinderson, le porte-parole du fabricant américain, avait alors déclaré que cette résiliation résultait d’un non-paiement de prêts par la firme norvégienne.

Le cas Ener1 est loin d’être isolé, d’autres partenaires de Think Global se plaignent également du non-remboursement de dettes contractées par le constructeur. C’est presque sans surprises que les médias norvégiens ont annoncé la semaine dernière son dépôt de bilan. Malgré l’extension de ses activités en Europe et aux États-Unis en 2010, Think n’a pas su réunir assez de capitaux pour poursuivre ses opérations et s’est ainsi retrouvé dans l’impossibilité d’honorer ses dettes.

Faillite de Think Global : l’histoire qui revient

Cette nouvelle faillite est la troisième de l’histoire de Think Global, après celles de 1998 et celle de 2006. Le constructeur a également frôlé le dépôt de bilan en 2009, devant son salut au rachat de 31 % de son capital par Ener1. Actuellement, le fournisseur américain réclame la liquidation des capitaux du groupe pour récupérer ses 32 millions de dollars d’impayés. Cette somme pourrait évoluer en fonction de la procédure de récupération des fonds, laissée aux soins de l’administrateur en charge de l’affaire.

 

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