Alors que Bolloré compte étendre cette année son service d’autopartage, les députés verts réclament un audit justifiant l’existence du service ainsi que sa rentabilité réelle.
Un audit pour les Verts
Les députés écologiques réclament un audit concernant le service d’Autopartage « Autolib ‘ » inauguré le 5 décembre 2011. Les élus Verts ont toujours été contre le lancement de l’offre, considérant que celle-ci favorise l’augmentation de la circulation en milieu urbain en encourageant les citoyens non véhiculés à utiliser les voitures proposées en défaveur du transport en commun. Une polémique concernant l’utilisation du nom semble avoir relancé le débat, et une enquête est réclamée par les parlementaires afin de déterminer l’utilité réelle du service ainsi que le coût et l’impact de son utilisation.
Pour rappel, Autolib’ est le service géré par le groupe Bolloré, proposant des véhicules électriques en libre service dans les communes de l’agglomération parisienne. En décembre dernier, 250 voitures ont ainsi été mises en circulation et 250 stations ont été alors installées.
Un difficile équilibre économique
Si Bolloré compte étendre le service pour arriver en juin 2012 à quelque 2000 véhicules, et au terme de cette année l’objectif de 3000 véhicules, les Parlementaires Verts ne semblent pas être convaincus de la pertinence d’Autolib’. L’extension de l’offre prévoit en outre d’augmenter à 1200 le nombre de stations disponibles, qui seront alors dispatchées dans 46 communes parisiennes. Les élus hostiles à un tel déploiement regrettent le manque de données exactes et d’études sur le service, pouvant renseigner sur ses coûts, ainsi que son fonctionnement dans les arrondissements concernés.
Hormis quelques communiqués émanant du groupe, accompagnant les campagnes publicitaires, aucune donnée sérieuse n’existe pour l’heure pouvant justifier l’existence et l’extension future d’Autolib’ accuse les parlementaires. Les députés écologistes, qui réclament ce bilan, doutent même de l’équilibre économique du projet dont le seuil de rentabilité sera difficilement atteint, en vue de la fréquentation actuelle du service.
Ils ne sont jamais contents, les écolos! Autolib permet de se passer d’auto polluante en rejets directs et les transports en commun ne peuvent pas remplacer systématiquement la voiture.
c vert son des écologistes qui pronnent la décroissance, chose connu en 2008 avec la crise le PIB a reculé, c 300 000 chômeurs en plus mais des émissions co2 en baisse naturellement avec la chute de l’activité. ils sont opposé à l’écologie intelligente basé sur la recherche et l’innovation. Se pose t-il la question du nombre de rejet de Co2 économiser avec le système autolib ? le confusion sur le fait que les utilisateurs délaisserai les transport en commun est absurde, de une l’utilisation n’est pas au meme tarif, et de plus elle ne vise pas le meme mode de consommation : en bus on ne peut pas transporter des grosse courses et les bus ne circulent pas partout la nuit, ou quand bien un utilisateur prendrait l’autolib, une voiture à zéro émission, son bilan carbone sera toujours mieux qu’un passager dans un bus. bref je vais jamais voté pour ces écologistes qui en réalité n’ont rien d’écolo mais sont des communistes camouflé derrière la bannière verte. c’est certainement pas avec eux qu’on pourrait avoir une succès story à la silicone valley en France.
« Si Bolloré compte étendre le service pour arriver en juin 2012 à quelque 2000 véhicules »
Ils ont inventé la machine à remonter le temps j’espère!
Je me suis inscrit à Autolib d’une borne avec mon permis de conduire qui a été scanné et mon rib. J’ai été audio-guidé par une hôtesse. Pas de problème.
J’ai utilisé Autolib deux fois : j’ai fait plus de 80 kms, dont 75% d’autoroutes et suis revenu à mon point de départ. La voiture se rechargeait un peu en freinage. A mon retour il restait plus de 40% d’autonomie. Je n’ai eu aucun mal à dépasser tout en respectant la limitation de vitesse à 110 km. Bref cela se conduit comme une voiture thermique équivalente automatique ! ( la boite de vitesse en moins).
La deuxième fois j’ai fait la moitié de kms, en parcours 100% urbain de banlieue à banlieue. c’était très souple pour rouler, à redémarrer à toute petite vitesse, au feux rouges.
J’avais déjà essayé une voiture Peugeot 205 électrique du parc edf il y a plus de 15 ans. Je n’ai donc pas découvert le principe. J’avais parcouru 50 kms de banlieue à Paris centre. Elle se rechargeait sur une prise électrique standard pendant quelques heures et permettait de parcourir 80 km,de mémoire
(Il parait qu’on peut encore en trouver …). Pour ceux qui ont suivi l’expérience à La Rochelle,il y a plus de 20 ans, avec 50 véhicules disponibles autour du centre-ville.
J’essaie Autolib actuellement par curiosité pour la voiture et son concept de bornes.
Moi, je suis revenu à ma borne de départ, la plus près de mon domicile.
C’est intéressant d’avoir un réseau de bornes distantes dans le cas où on ne fait pas un simple A/R ? Ce qui voudrait dire qu’on utilise alors un autre moyen de transport ? à voir aux usages…
Ma première réflexion : n’arrive-t- elle pas trop tard maintenant que des véhicules 100% électriques rechargeables comme la ZOE de Renault arrivent à des prix intéressants (avec fort bonus) sur le marché ?
Ma deuxième réflexion : pourquoi 250 km d’autonomie ? Cela fait un rayon de 125 kms autour de Notre dame de Paris ! il n’y a aucune borne aussi lointaine en nombre.
Dans cette logique Paris n’est peut-être pas la meilleure cible potentielle. Une voiture moins autonome aurait peut-être couter moins cher ?
D’un autre coté c’est rassurant d’avoir des réserves d’électricité et le coté psychologique n’est pas à négliger pour changer les usages et les mentalités.
En dehors de la dimension économique de l’opération pour les collectivités ( 250 M€) sur laquelle je n’ai pas encore d’avis parce qu’en manque d’éléments de comparaison, du fait que les avantages sont loin d’être encore apparus et que nous avons actuellement les premières critiques et les disfonctionnements « normaux »,
Reste à en faire le bilan Carbone complet (de la fabrication, avec les aménagements de bornes). On sais que le km parcouru à l’électricité est à 17 grammes Eq Carbone / Km ; cad celui d’un kWh d’électricité à 75% nucléaire, aujourd’hui.
c’est à comparer à plus de 150 gr / km des thermiques. Certes , à grande échelle, cela augmente les besoins en électricité dans le pays pour le modèle Autolib qui est chargé en journée. Ce qui ne serait pas le cas des modèles électriques rechargeables à la maison.
Mais l’été on pourrait généraliser des toits de panneaux solaires pour recharger uniquement les batteries ?
Pour ceux qui doutent encore du photovoltaïque et qui ont suivi le record du monde de production solaire allemande en mai 2012 : 22 Giga.Watts.heures sur 12 heures, soit l’équivalent de 20 tranches nucléaires !
Personnellement, mon objectif est d’éviter d’acheter une deuxième voiture thermique dans le couple. Véhicule modèle familial essence injection que nous espérons remplacer dès que possible par une hybride rechargeable et abandonner-enfin- le 100% thermique.
Ma femme découvre cette nouvelle technologie.
Pour ceux qui ne le savent pas encore quelques € suffisent à faire le plein d’un jour.
Je rappelle que pour le tarif Autolib , vous êtes assuré, que le « carburant » électrique est compris et que vous ne bloquez pas de capital ou d’emprunt pour
acheter le véhicule.
je pense personnellement que c’est intéressant d’innover et d’essayer.
Nous pourrions être agréablement surpris, comme le Vélib ?
« l’age de pierre n’a pas disparu faute de pierres. De la même manière,l’age du pétrole ne disparaitra faute de pétrole … mais parce qu’on aura trouvé une alternative à chacun de ses usages ».
aller tous à la voiture qui roule à l’uranium ;) avec des batteries pleines d’acide yihaaaaaaaaaaa l’écologie est en marche