Ceux qui étaient contre les voitures électriques et qui les considéraient comme étant une technologie faussement verte risquent bien de rester bouche bée après que cette étude menée par une université britannique soit publiée.
Une étude de plus, sur les voitures électriques
Une récente étude vient de confirmer que la voiture équipée d’un moteur thermique émet définitivement bien plus de CO2 que le moteur électrique (depuis sa phase de construction à son alimentation). Les études de comparaison entre ces deux types de moteur ont été certes nombreuses, mais celle-ci, réalisée par l’université de Newcastle s’est focalisée sur l’étude de 44 voitures électriques de Nissan.
Un enseignant au sein de l’Université de Newcastle, Phil Blythe, a annoncé que la démonstration a été établie : les voitures électriques représentent une bien meilleure option par rapport à celles équipées de moteur thermique. Cette technologie serait d’une grande aide dans la lutte contre la recrudescence de la pollution aérienne. Il ajoute d’ailleurs que la vulgarisation de l’utilisation de ces véhicules devrait être encouragée par les autorités compétentes afin de faire baisser la pollution issue de la circulation des voitures en milieu urbanisé.
Les électriques largement moins émettrices de CO2
La motorisation électrique pollue bien moins que la méthode thermique, en considérant que pour fournir de l’électricité, l’Angleterre utilise des énergies fossiles, contrairement à la France qui exploite l’énergie nucléaire. Après trois années d’études et de longs calculs, l’on obtient un résultat très explicite : le taux de rejet en CO2 de la voiture à moteur thermique est de 134g/km tandis que celui de la voiture électrique est de 85g/km.
Cette durée d’essais a permi par ailleurs de savoir que ces 44 Nissan Leaf ont fait chacune 648000 kilomètres, à raison de 40 kilomètres d’autonomie en moyenne, avec 19900 recharges des batteries.
Je la veux. merci merci merci
Cet article a été traduit l’anglais et la traduction est mauvaise et littérale: « définitivement » « au sein de » « d’une grande aide » « milieu urbanisé » (milieu urbain !!) « largement moins émettrices » « méthode thermique » « en considérant que » « exploite l’énergie nucléaire » (!!) un résultat « explicite », etc..
Je passe les fautes de grammaire « après que … soit publiée » et d’orthographe « permi »
En tant que traducteur professionnel, je trouve ce travail déplorable et indigne de figurer sur votre excellent site.
Rien de bien croustillant : cette étude concerne la phase d’utilisation (et non la construction du véhicule) et les chiffres obtenus sont en phase avec d’autres résultats plus anciens pour cette phase d’utilisation. Cela dit, la voiture électrique reste plus émettrice de CO2 à la construction, donc il faut une approche cycle de vie complète pour discuter de manière pertinente sur le CO2.
Il semble bien qu’on mélange les poires et les pommes.
134 g/km pour la voiture thermique, c’est au niveau du tuyau d’échappement.
85 g/km pour la voiture électrique, c’est une estimation (exagérée à mon sens) du puits à la roue.
Au niveau du tuyau d’échappement de la voiture électrique, c’est 0 g/km.
Voir une vidéo http://www.youtube.com/watch?v=YfTiRNzbSko&feature=player%20 de Robert Llewellyn qui remet à l’heure les pendules de ces gens qui comparent les émissions de CO2 de la voiture électrique et des voitures thermiques, en comptant tout le CO2 généré par les voitures électriques « du puits à la roue » et seulement la centaine de grammes émis par les seuls tuyaux d’échappement des voitures thermiques lors d’un test suivant le cycle européen NEDC normalisé.
On y apprend ainsi que, si on compte toutes les émissions de CO2 « du puits à la roue » générées par les voitures, on arrive à :
– 40 g de CO2/km pour une voiture électrique chargée à partir d’une énergie produite par une centrale au charbon britannique
– 450 à 500 g de CO2/km pour les voitures à moteur thermique.
Faire une étude sur autant de véhicules et sur autant de kilomètres a produit 2400 tonnes de CO2, a usé des dizaines de pneus et de voitures qui ont été produits pour rien, et a gaspillé beaucoup d’argent!
Tout ca pour quoi ??
On apprends rien.
Et comme dit plus haut on oubli souvent de comparer la chaine complète d’approvisionnement du carburant: pour l’essence il faut compter l’énergie d’extraction du brut, l’énergie de transport par pétrolier, l’énergie de raffinage et l’énergie de transport jusqu’à la station.