En 2009, avant l’avènement du Juke, Nissan avait dévoilé un concept-car plus qu’original, dénommé Qazana. Alors que toute l’Europe retient son souffle en attendant que les lignes directrices du prochain Qashqai, le constructeur japonais a préféré d’abord miser sur le public américain, très sensible aux véhicules de type SUV.
Cette fois, il n’y a pas photo, c’est exactement le même phénomène qui se produira. Alors que la troisième génération du Murano est attendue pour 2014, la marque nippone a sorti au salon de Detroit un concept-car dénommé Resonance. Un concept qui a d’ailleurs remporté le prix du plus beau design de l’édition 2013 du salon de Détroit.
Des lignes plus que révélatrices
Malgré ses faux airs de coupé, le Nissan Resonance s’annonce comme le futur Murano. Avec des optiques très similaires à ceux de la 350Z, ses 4,86 mètres de longueur, ses lignes futuristes évoquent l’arrivée d’un nouveau Murano qui se veut plus audacieux, un SUV digne de rivaliser avec le CrossBlue de chez Volkswagen ou encore le MKC de chez Lincoln.
Un moteur hybride, mais tenu secret
Pour souligner son engagement dans la protection de l’environnement, Nissan a tenu à mettre un moteur hybride dans ce concept-car SUV. Plus précisément, il s’agit d’un moteur à quatre cylindres de 2500 cm3, couplé avec un moteur électrique dont la spécification est tenue mystérieuse. La prochaine version du Murano adoptera-t-elle un moteur révolutionnaire dans le monde des voitures électriques ?
Un habitacle impressionnant
Un premier coup d’oeil suffit pour constater l’effort de Nissan de révolutionner sa gamme. La Nissan Resonance mêle une ambiance de lounge première classe et une technologie digne d’un véhicule du futur. Toutes les commandes du véhicule sont concentrées au niveau de la console centrale, qui est entièrement numérique. Le tableau de bord et les portières sont ornés d’une partie en bois qui ne cache pas le goût de Nissan pour le luxe, et son affection pour ce matériau noble.
Non seulement le nombre de ceux qui retiennent leur souffle ne doit concerner qu’un européen sur un million. Mais c’est moi où il y a comme une sorte de dissonance cognitive entre l’idée que l’on peut se faire d’un véhicule ecoresponsable et cette débauche de bling bling dans le choix de certains détails torturés, de matières et de couleurs.
Un véhicule pour un ancien adepte du custom, embourgeoisé, qui se rachèterait une conscience écolo ?
pas si mal – dépend toujours du prix !!
Murano, ou Nadine de son petit nom