Le gouvernement norvégien a adopté des mesures qui revêtent un caractère de campagne de sensibilisation. D’après la ministre norvégienne de l’Environnement, la dénommée Tine Sundtoft, celles-ci ont pour finalité d’« inciter les consommateurs » à se tourner vers les voitures électriques.
Rouler propre et à moindre coût
La Norvège assiste à un phénomène unique. Sur les deux dernières années, le nombre de véhicules électriques vendus n’a cessé de croître : 1 voiture vendue sur 5 est 100% électrique. Cette tendance est à mettre sur le compte des mesures récemment adoptées par le gouvernement et qui font le bonheur des amateurs de voiture électrique. Ces derniers se trouvent par exemple exempts de frais d’enregistrement et de taxes. À noter qu’en Norvège, les voitures classiques se retrouvent confrontées à des taxes qui peuvent atteindre le double du prix d’achat.
« La mesure a fonctionné bien au-delà des espérances. En moins de quatre ans, 70 000 voitures électriques ont été vendues en Norvège, soit près de 30 fois plus qu’au Québec. Le constructeur américain Tesla, pionnier sur ce marché, a été pris par surprise. Ce petit pays de 5 millions d’habitants est aujourd’hui un de ses plus gros marchés. »
Des objectifs écologiques
Ces mesures servent aussi les deux objectifs d’ordre écologique que le gouvernement norvégien s’est fixés. La première est de diminuer, à l’horizon 2030, les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 40 % par rapport au niveau enregistré en 1990. La seconde est d’accéder dès 2050 au rang de société à faible émission de carbone.
Tesla Model S, voiture de l’année
La firme américaine Tesla est la première à bénéficier de ces mesures gouvernementales. Forte de son autonomie de 500 km, la Tesla Model S est élue voiture de l’année en Norvège, tout en s’affichant en tête des ventes. Son prix qui dépasse les 100 000 dollars ne semble pas freiner l’enthousiasme des Norvégiens.
Le reportage de Radio-Canada :
Source : Radio-Canada
Salut,
Perso, je trouve que les mesures adoptées par la Norvège sont vraiment bien. On aurait dû faire de même en France, je trouve…