La technologie V2G ou « Vehicle To Grid » a longtemps été décrite comme LA solution idéale au problème relatif au stockage de l’électricité d’origine renouvelable. Bien qu’elle soit prometteuse, cette technologie se heurte depuis quelques années à différents obstacles importants qui empêchent son utilisation. Mais grâce à un nouvel algorithme développé par une équipe de l’université britannique de Warwick, ces obstacles pourraient bientôt appartenir au passé.
Utiliser un algorithme pour augmenter la durée de vie des batteries Li-ion de 10 %
Plusieurs obstacles majeurs empêchent les industries aujourd’hui de recourir à la technologie V2G. Restés longtemps sans solutions, ces obstacles pourraient très bientôt ne plus constituer un problème. En Grande Bretagne, une équipe de chercheur issue de l’université de Warwick a en effet développé un algorithme unique qui pourrait solutionner les problèmes. Grâce à cet algorithme, la durée de vie de la batterie Li-ion pourrait augmenter d’environ 10 %.
Ce même algorithme permettrait par ailleurs de calculer la quantité d’énergie qu’il est possible de prélever sur une voiture, ceci en prenant en compte le trajet à venir. Le système a bien évidemment été testé, sur le campus même de l’université de Warwick. Résultats ? Grâce à l’algorithme, 120 véhicules électriques ont pu être utilisés pour approvisionner en électricité, un bâtiment comptant 360 chercheurs, et accueillant des bureaux, des laboratoires et un auditorium de 100 places.
V2G : une technologie prometteuse, mais confrontée à plusieurs obstacles
Considérée comme une véritable solution d’avenir au problème de stockage de l’électricité d’origine renouvelable, la technologie V2G se heurte depuis plusieurs années à plusieurs problèmes. Pour stocker cette fameuse énergie, les chercheurs du Pentagone ont en effet proposé de transformer la batterie électrique d’un véhicule en une source d’approvisionnement pour un bâtiment lorsqu’il était à l’arrêt. Les problèmes ? D’abord, le caractère non directionnel des stations de charge qui rend le prélèvement de courant impossible.
Vient ensuite le problème du prélèvement, s’il est possible ! Pratique certes, le prélèvement réduit considérablement la durée de vie des batteries, qui malheureusement sont encore trop coûteuses. Enfin, il faut savoir qu’aucun système ne permet de réguler ledit prélèvement. Le processus ne peut en effet s’arrêter que lorsque la batterie est complètement vide… un véritable problème pour les conducteurs qui doivent effectuer un déplacement le matin venu.
via clubic
Pourquoi vouloir utiliser la batterie d’un véhicule qui roule encore. Dans 4 ou 5 ans , il y aura des batteries à changer sur les V.E. qui auront fait plus de 150000Km. De telles batteries usagées pourront servir de batteries tampons dans des stations de chargement pour V.E. Il est plus logique de passer du courant continu plutôt que de vouloir transformer ce courant en alternatif pour alimenter des immeubles. D’autant plus qu’en déchargeant la batterie du véhicule on augmente le nb. de cycles et sa durée de vie .
on avance , on avance !
Ce principe est illogique et relativement absurde. Je refuserais de partager mes batteries avec le réseau à moins d’être rémunéré fortement pour le faire et je devrais en garder le contrôle. Mon véhicule m’appartient et on ne puise pas dedans sans m’avertir. La durée de vie des batteries, tout type confondue, est directement lié et sera toujours lié à l’utilisation. Il faut minimiser le nombre de cycles. Aucun algorithme ne peut changer ça.
Mieux vaut investir dans des appareils de stockage stationnaires reliés en permanence au réseau, comme des volants d’inertie ou batteries dont le poids n’a pas d’importance.
Une perspective intéressante du côté des supercondensateurs qui résoudraient bien des limites des V.E. actuels – https://www.engadget.com/2016/11/22/super-capacitor-battery-30000-cycles/
Sinon, la V.E. vu son prix…, aura-t-elle plus de succès en autonome, à la demande et en auto-partage ?