Remise en question du caractère 100 % écologique des voitures électriques ?

Ségolène Royal, ministre de l’Écologie met les voitures électriques sous la bannière « zéro pollution et zéro particule ». Divers organismes comme l’Observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France viennent toutefois contester cette affirmation.

Tesla Model X7

Les facteurs d’émission de particules fines

L’Observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France est le premier à remettre en question le caractère 100 % écologique des voitures électriques. Cet organisme attribue effectivement les 41 % des particules fines en suspension dans la région parisienne à d’autres facteurs relatifs au trafic routier. Parmi ceux-ci figurent l’abrasion des pneus et l’abrasion des freins. Les voitures électriques sont donc également responsables (en partie) de ce chiffre.

Les critiques émises par le JDP

Questionné sur l’offre de voitures électriques en libre-service de Bolloré dans trois grandes villes de l’Hexagone, le Jury de déontologie publicitaire (JDP) n’a pas non plus manqué de lancer des critiques à l’encontre de ce type de véhicule. Sans remettre en question le caractère écologique du service à proprement parler, cet organisme s’est penché sur son utilisation en parlant d’ « effets négatifs sur l’environnement ». Sont donc pointés du doigt d’autres éléments comme les pièces d’usure et l’énergie nécessaire lors du rechargement, d’autant que tous les points de recharge ne sont pas encore alimentés grâce à l’énergie renouvelable.

Un processus de fabrication décrié

« D’après l’Ademe, si l’on prend en compte toutes les étapes du cycle de vie des voitures, il faut au moins rouler 50.000 km avec une voiture électrique pour avoir un bilan d’émission plus faible qu’un moteur thermique. »

Soit un peu moins de quatre ans pour un conducteur français moyen qui roule moins de 15 000 km par an.

« La fabrication d’une voiture électrique pèse pour 69% de la pollution émise, contre 15% pour une voiture à moteur thermique. La voiture électrique part donc avec un gros handicap qu’elle finit par rattraper, mais en roulant l’équivalent de quatre ans. »

En conclusion, posséder une voiture électrique c’est bien mais la garder au minimum 4 ans c’est mieux, voire indispensable si on veut être écologique. De toutes façons même si l’on change avant 4 ans, la vie de la voiture électrique ne s’arrête pas pour autant et c’est le propriétaire suivant qui assure la continuité du caractère propre du véhicule.

Source: France Info

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11 Commentaires

  1. J-Paul 11 novembre 2015
  2. Jean Paul 11 novembre 2015
  3. Jean-Pierre 11 novembre 2015
  4. PAlex 11 novembre 2015
  5. Pierre 11 novembre 2015
  6. Théophile 11 novembre 2015
  7. Jacques 11 novembre 2015
  8. Kijuy 12 novembre 2015
  9. Jean 12 novembre 2015
  10. CVE &PCAJ 16 novembre 2015
  11. ERIC 19 novembre 2015

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