Le secteur des voitures électriques pourrait connaître une nouvelle révolution dans les prochaines années, avec un projet ambitieux de Siemens actuellement en phase d’essais en Allemagne.
Les véhicules de transport au cœur d’un projet zéro émission
Siemens travaille actuellement sur un programme inédit, le « eHighway of the Future » dont les premiers tests sont en cours sur les routes et autoroutes d’Allemagne. Il s’agit d’un projet grandiose visant à utiliser la technologie des tramways et des câbles électrifiés sur les gros transporteurs et les camions autoroutiers. Le concept s’appuie sur un pantographe spécialement conçu à cet effet, mais qui reprend les bases d’un système d’électrification ferroviaire . Dévoilée en début du mois à la 26e édition du meeting EVS de Los Angeles, cette technologie est avant tout destinée aux poids lourds. Le groupe allemand envisage toutefois différentes applications sur d’autres voitures à prolongateur d’autonomie ou les véhicules fonctionnant avec du gaz comprimé.
Le « eHighway of the Future » en détail
Le concept testé par Siemens est constitué par deux parties distinctes. La première consiste en un système de caténaires à deux pôles, déployé le long de voies de transport de marchandises. Les caténaires sont électrifiées via des stations intermédiaires installées à intervalles réguliers. Ces postes utilisent un courant continu de moyenne tension, mais sont équipés d’un transformateur et d’une diode de redressement à 12 barrettes et un convertisseur commandé pour gérer le courant généré via un dispositif de récupération au freinage. Le second élément du concept est assemblé sur le toit des véhicules poids lourds. Il s’agit d’un pantographe d’un nouveau genre, contrôlé par intelligence artificielle capable de localiser un câble aérien du réseau eHighway et de s’y connecter automatiquement.
Un système pratique et performant
Les camions sont également équipés d’une double motorisation électrique/diesel. Une fois relié aux câbles, le pantographe se charge d’alimenter les batteries électriques du véhicule, ce dernier roulant automatiquement en mode électrique. Déconnecté du réseau, le véhicule passe en mode diesel. Les tests réalisés en Allemagne ont abouti à de résultats satisfaisants et ont révélé le potentiel du dispositif, qui s’avère indifférent du temps, du chargement et des conditions géographiques. Très peu polluant, le concept permet de lutter efficacement contre le bruit et les émissions de gaz à effet de serre.
Bonne idée! Reste maintenant à intégrer le concept par induction sous les route et à l’appliquer aux voitures électriques.
Enfin ça commence à avoir de l’alure. Le Québec aurait pu faire ça, mais encore trop de gas et pétrôle à bruler.
Il ne manque plus qu’à poser les rails !
C’est cool, mais le gouvernement aimerait pas ça pour le vraie. Juste pour faire parler, a cause ils ne collecteront plus le « fuel tax ». Ça c’est leur VRAIE but.
Quand on connait le prix du cuivre et son évolution dans les années à venir, c’est n’importe quoi comme idée. Demain un technocrate va nous proposer de faire rouler les voitures sur les chemins de fer.
Je n’ai pas la solution parfaite, ça passera surement par de l’hybride plug-in via du pétrole issu de biologie de synthèse (algues ect …).