Le projet Téo taxi , bébé de l’ancien « Dragon » Alexandre Taillefer (XPND Capital, compte twitter) sera fonctionnel d’ici le 26 novembre et offrira tant aux clients qu’aux chauffeurs salariés une nouvelle vision des taxis au Québec.
Présentation du Téo taxi
À partir du 26 novembre, Montréal verra sur ses routes 50 taxis d’un nouveau genre. Déclinés en Tesla, Nissan leaf ou encore Kia Soul, ces taxis électriques utilisent le même système que l’application Uber. Ils vous conduiront non seulement à bonne destination, mais vous offriront en plus le wifi gratuitement, et mettra à votre disposition une tablette numérique contenant des films de Vidéotron. 500 citoyens montréalais sont actuellement sollicités pour tester le projet-pilote de 250 millions de dollars CAD et auront pour mission de commander, payer et noter le service Téo Taxi depuis une application mobile. D’ici mars, le projet compte rajouter 60 voitures de plus et en 2019, conquérir la moitié du marché de Montréal soit 2 200 véhicules sur les 4400 disponibles.
Des chauffeurs avantagés
Montréal compte actuellement 11 625 chauffeurs de taxi classiques payés entre 8 $ et 10 $ de l’heure. Pour pouvoir en débaucher 6000 d’ici 2019, Téo Taxi affiche en plus des avantages sociaux une rémunération à 15 $ par heure, qu’il y ait des clients ou pas de clients. Cela sera possible suite à une réduction des coûts de l’opération grâce à l’électricité et au perfectionnement de la main-d’œuvre. Ces chauffeurs auront aussi la possibilité de suivre une formation continue sur les tablettes lorsqu’ils ne seront pas en activité. Il est aussi à noter que Téo taxi privilégie l’accession des femmes au poste de chauffeurs et compte en recruter autant que les hommes.
L’intérieur d’un Taxi Téo avec la tablette (Photo La Presse) :
L’acquisition de l’intermédiaire en service (dispatcher) Taxi Hochelaga par le « dragon » Alexandre Taillefer dans le but de redorer le blason de l’industrie du taxi à Montréal est en soit une très bonne chose pour l’entreprenariat et pour l’environnement.
Par contre les chauffeurs de taxi, en tant que travailleurs autonomes, tiennent mordicus à leur liberté.