Ayant déposé le bilan fin juin, le constructeur norvégien Think a retrouvé des repreneurs, à savoir l’Américain Ener1, l’assembleur finlandais Velmet et un autre homme d’affaires russe, M. Boris Zingarevitch.
Think, sauvé par ses partenaires
Ce nouveau rachat du constructeur norvégien sonne le début d’une nouvelle ère en terme de gestion et d’administration. La firme peut cependant compter sur ses principaux partenaires – Ener1 et Valmet – et acteurs de ce sauvetage financier, pour se remettre une fois de plus sur les devants de la scène internationale.
Boris Zingarevitch, l’homme d’affaires russe qui a acquis 70 % des parts du constructeur norvégien, n’est autre qu’un des actionnaires de Ener1, le fournisseur officiel des batteries pour le Think City. Aussi, la société finlandaise Valmet Automotive, qui a racheté 10 % des actions, est la société qui assure depuis toujours l’assemblage des modèles de la firme depuis ses débuts.
De meilleures perspectives pour Think ?
En 20 ans d’existence, Think compte déjà 3 faillites à son actif. M. Boris Zingarevitch, Ener1 et Valmet Automotive espèrent qu’avec ce nouveau rachat, le constructeur électrique se remettra vite de sa faillite et restera ainsi parmi les leaders du secteur véhicules électriques en Europe. Des changements majeurs sur la structure de la firme sont déjà en vue pour atteindre ces objectifs.
M. Zingarevitch prévoit notamment d’implanter le centre d’ingénierie de Think à Munich, en Allemagne. La firme, qui devient désormais Electric Mobility Solutions, reprendra la production de la Think City dès 2012. Les nouveaux propriétaires de Think comptent également lancer prochainement la conception d’autres modèles électriques.