Devenu célèbre grâce à ses aspirateurs sans sac et à ses ventilateurs sans hélices, le groupe Dyson aborde aujourd’hui un virage à 90°. Il prévoit de délaisser son activité principale pour se tourner vers la voiture électrique. D’ailleurs, la commercialisation de son premier modèle est annoncée pour 2020.
Plus de deux milliards d’euros d’investissement !
En 2020, le leader mondial des véhicules électriques Tesla devra faire face à une nouvelle concurrente. La société sera lancée par James Dyson, fondateur du groupe portant son nom. Le 26 septembre dernier, cet homme d’affaires britannique a en effet annoncé investir 2,27 milliards d’euros afin de commercialiser son modèle de voiture électrique d’ici 2020. Cette somme servira à financer la recherche sur la batterie d’un côté et le développement de la voiture de l’autre.
Sans donner davantage de précision, Dyson a par ailleurs annoncé que la voiture sera « radicalement différente ». Il ne s’agira ni d’une voiture de sport ni d’un véhicule abordable. Pour faire justement la différence, le groupe prévoit d’utiliser une batterie fabriquée grâce à une technologie autre que celle actuellement utilisée dans l’industrie automobile. L’électrode tout comme l’électrolyte qui la constitueront seront solides.
Un projet en cours depuis maintenant 2 ans
Le changement d’activité du groupe n’est pas une décision récente. Le projet remonterait en effet à environ deux ans et demi déjà. Il mobiliserait à ce jour 400 ingénieurs environ. Le groupe Dyson aurait par ailleurs recruté également plusieurs cadres issus de son concurrent numéro 1, Tesla, et de chez Aston Martin. Le groupe dirigé par James Dyson aurait en outre, déboursé plus de 90 millions de dollars, soit environ 76,5 millions d’euros pour racheter la start-up Sakti3 en 2015. Elle est spécialisée dans la conception de batteries solides.
16 millions de livres, soit 18,2 millions d’euros, c’est la somme que le gouvernement britannique aurait en outre, octroyée à la société Dyson pour l’appuyer dans ses recherches sur les batteries. Comme la France, les autorités au Royaume-Uni envisagent d’interdire d’ici à 2040, la vente de véhicules diesel et essence sur leur marché.
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photo: carmagazine.co.uk